Portfolio 2001-2003

Le cercle devient un format récurrent pendant quelques années. Des parcours dans des labyrinthes me conduisent loin de la quadrature du format pictural vers un espace fluide pour exprimer la terre, l’eau, l’air, le feu. « La nuit, le jour », une œuvre d’ombre et de lumière est au centre de ces explorations.

Les éléments

 Tissus passés papiers cousus

Les éléments : Le soleil, 2000

Les éléments : Le soleil, 2000


Les éléments : L’air, 2000

Les éléments : L’air, 2000


Les éléments : L’eau, 1998

Les éléments : L’eau, 1998


Les éléments : La terre, 1999

Les éléments : La terre, 1999

« Papiers cousus, pointes et motifs », c’est le titre de cette exposition qui a eu lieu en duo avec Carole Gauron aux Galeries R3 de l’UQTR et Art Mûr de Montréal.

Papiers cousus, pointes et motifs

Le tissu imprimé est intégré au papier. Les matériaux sont récupérés de productions antérieures, les essais, les chutes, dont je ne me répartis jamais. S’ajoutent des logos trouvés sur des vêtements. Le No Logo de Noami Klein me porte à détourner les logos de leur fonction, pour les inverser et découvrir des fils aux couleurs fascinantes que les couturières des industries textiles n’ont pas le temps de contempler.

Pour une série de très petit format, j’ai emprunté du papier-monnaie en cousant des lires et des francs devenus obsolètes, un cinq dollars canadien vétuste. J’avais déjà exposé deux œuvres contenant des deux dollars canadiens à la Biennale de miniature de Ville-Marie en 1996. La venue de l’euro a fait surgir chez moi le désir de conserver les images gravées des vieux billets.

La récupération devient ainsi pour moi un moteur créatif qui me donne des ailes dans l’atelier.

Petits formats

Vue d’ensemble de « Petits formats »

Petits formats : vue d’ensemble, 2001

Petits formats : vue d’ensemble, 2001

La nuit, le jour

La nuit, le jour : détail, 2002

La nuit, le jour : détail, 2002

Assemblage de 17 cercles pour en créer un grand, allégeant ainsi la matérialité de l’œuvre.

L’œuvre est présentée par le CATQ dans l’exposition « Penser Bildung » pour une tournée québécoise.

Ces surfaces d’ombre et de lumière sont comme des îles ou des planètes où les repères se perdent.